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Programme
9h00 – 9h30 : Accueil café
9h30 – 9h45 : Ouverture
- Alain ANZIANI, Président de Bordeaux Métropole
- Marion BESSE, Directrice d’ïkos
9h45 – 10h25 : Plénière / L’économie circulaire, au coeur de la ville de demain
La diminution des déchets est un enjeu majeur dans les villes et les métropoles non seulement car leur gestion coûte très cher, mais aussi parce que leur impact environnemental en amont et en aval est gigantesque. D’une meilleure écoconception des produits, en passant par le développement de la réparation, du réemploi et de l’économie de fonctionnalité, jusqu’à l’amélioration des taux de recyclage, l’économie circulaire est indéniablement une composante majeure de la ville de demain.
- Hugo CONZELMANN, Responsable affaires publiques et juridiques de l’Institut national de l’économie circulaire
- Catherine MECHKOUR-DI MARIA, Secrétaire générale du Réseau national des ressourceries et recycleries
- Samuel SAUVAGE, Directeur de projets Economie circulaire et Numérique responsable chez Auxilia et Co-fondateur de Halte à l’obsolescence programmée
- Jean-Baptiste THONY, Conseiller métropolitain délégué à l’Économie Circulaire et Propreté de Bordeaux Métropole
10h30 – 11h10 : Plénière / L’intérêt grandissant des consommateurs-citoyens pour la réparation, le réemploi, et l’économie solidaire
Tous les indicateurs montrent que les limites planétaires vont obliger les sociétés industrielles à revoir le modèle de la société de consommation qui prévaut depuis 70 ans. Des créatifs culturels aux consom’acteurs, une frange grandissante de la population n’admet plus l’obsolescence programmée, le gaspillage alimentaire ou la fast fashion, et s’engage dans des pratiques de consommation limitée, fait réparer ses biens, achète des produits de seconde main et souhaite promouvoir des emplois locaux et solidaires.
- Fabrice KAÏD, Président d’ïkos
- Aurore MEDIEU, Responsable Transition écologique et économie circulaire d’ESS France
- Jean-Paul RAILLARD, Président de la Fédération Envie
- Adèle RINCK, Responsable Réemploi Réutilisation de l’éco-organisme Refashion
- Camille ROGNANT, responsable du service Filières REP et Développement Économique d’Emmaüs France
11h45 – 12h25 : Plénière / Les financements de l’économie circulaire et du réemploi solidaire
L’économie circulaire, et le réemploi solidaire en particulier, participent à la création d’externalités positives et à la diminution des coûts cachés pour l’Etat et les collectivités locales que sont notamment la pollution de l’air, la pollution des sols et des nappes phréatiques, le changement climatique et le chômage. A ce titre, il est indispensable que des financements publics contribuent à l’émergence et à la pérennité de ces démarches et lieux exemplaires sur le plan social et Environnemental.
- Maud CARUHEL, Vice-présidente Economie circulaire et ESS de la Région Nouvelle-Aquitaine
- Samy CHABOT, Animateur réseaux Secondes Vies de l’éco-organisme Valdelia
- Alexandra CHAMBERLIN, Chargée d’investissement Économie circulaire & ESS à la Banque des Territoires – Groupe Caisse des dépôts
12h45 – 14h15 : Buffet déjeunatoire
14h15 – 16h00 : Ateliers participatifs en intelligence collective
Atelier 1 : Comment faire émerger des lieux de réemploi solidaire attractifs, pour rendre tangible l’économie circulaire aux habitants ?
Animé par Rémy SEILLIER, Directeur général de l’Association nationale des tiers-lieux
Afin que l’économie circulaire ne reste pas un concept pour les habitants, la création de lieux de réemploi solidaire attractifs est le meilleur moyen pour susciter l’envie chez les citoyens de consommer plus sobrement et de générer moins de déchets. Des soutiens et des financements publics sont indispensables pour l’accès au foncier, la création des bâtiments, les aides aux postes pour les emplois d’insertion, et la communication. Ils sont complémentaires du savoir-faire et de l’engagement des structures de l’économie solidaire, souvent à l’origine de ces espaces innovants qui préfigurent la ville du futur.
Atelier 2 : Comment l’économie circulaire peut créer des emplois durables et solidaires ?
Animé par Catherine MECHKOUR-DI MARIA, Secrétaire générale du Réseau national des ressourceries et recycleries
Si la dimension environnementale de l’économie circulaire est une évidence, elle est également un secteur économique à part entière qui est pourvoyeur d’emplois durables, solidaires et non délocalisables. Les métiers du recyclage offrent de nombreux débouchés bien connus. En ce qui concerne le réemploi, au-delà de sa capacité à intégrer des personnes handicapées ou via des dispositifs d’insertion par l’activité économique, il nécessite des compétences très variées telles que la réparation, l’artisanat, la logistique, la communication, le numérique ou la vente.
16h15 – 16h55 : Plénière / Quand l’inspiration vient d’initiatives européennes et internationales
Même si c’est en France que sont nés les Compagnons d’Emmaüs qui ont ensuite fait des émules dans le monde entier, il est opportun d’explorer les initiatives de réemploi imaginées à l’étranger comme les nombreux marchés de la seconde main dans les pays en développement tant les produits neufs y sont difficiles à obtenir et trop chers à l’achat ou le ReTuna Återbruksgalleria en Suède, une galerie marchande entièrement dédiée aux produits réparés et réutilisés.
- Jérémie BONHOMME, Directeur Politiques publiques circulaires chez Circul’R
- Eve POULTEAU, Déléguée générale d’Emmaüs Europe
- Edoardo BODO, Chargé de mission Environnement de RREUSE
17h00 – 17h15 : Conclusion
- Marion BESSE, Directrice d’ïkos
- Eric BUFFO, fondateur du cabinet Eciterr
- Timothée DUVERGER, Maître de conférences associé à Sciences Po Bordeaux, Directeur de la chaire « Territoires de l’économie sociale et solidaire » (TerrESS)
- Alain GARNIER, Vice-président à l’ESS de Bordeaux Métropole
Inscription
Selon ONU-Habitat, les villes ne représentent que 2% de la surface terrestre, mais sont responsables de plus de 60% des émissions de gaz à effet de serre et consomment 78 % de l’énergie mondiale. D’ici 2050, plus des ⅔ de la population de la planète vivra en ville. En France, ce sont déjà 80 % des habitants qui vivent en zone urbaine.
Alors que la pression sur les matières premières et les ressources naturelles n’a jamais été aussi forte pour construire et produire des biens de consommation, la gestion des déchets urbains devient de plus en plus chère et complexe. Pourtant, les démarches d’économie circulaire qui se développent depuis quelques années ouvrent des voies très encourageantes pour l’avenir.
C’est notamment le fait des acteurs du réemploi solidaire qui conjuguent préservation de l’environnement, création d’emplois et accès pour tous à une consommation plus responsable.
A ce titre, ïkos Bordeaux (initiative inédite en France), en partenariat avec Bordeaux Métropole, convie des acteurs variés de l’économie circulaire et de la ville durable
à réfléchir sur le rôle que va jouer le réemploi solidaire dans le futur des villes.